Qualité et gestion des risques
Au Centre Hospitalier de Royan, l’amélioration continue de la qualité des soins et la gestion des risques associés aux soins sont des préoccupations constantes des professionnels.
Engagé dans cette dynamique, l’établissement s’est doté depuis 2004 d’un service Qualité et Gestion des Risques au sein même de ses locaux et met en œuvre chaque année de nouvelles actions destinées à garantir la qualité et la sécurité des soins, organisées autour des 5 axes stratégiques de sa politique qualité-gestion des risques :
- Promouvoir le respect des droits des usagers et développer leur écoute
- Maîtriser la sécurité des soins et de l’environnement
- Améliorer la qualité des soins et confirmer l’engagement dans l’évaluation des pratiques et des organisations
- Améliorer la qualité de la prise en charge médicamenteuse
- Piloter, manager, faire partager la politique qualité et gestion des risques
ETRE A L’ECOUTE DU PATIENT
L’établissement attache une grande importance à la satisfaction des patients. Vous pouvez donner votre avis en remplissant le questionnaire remis à chaque patient hospitalisé, ainsi qu’en participant à l’enquête en ligne « esatis » organisée par le Ministère de la santé et la Haute Autorité de Santé.
Vous pouvez également faire part de votre expérience en écrivant à la personne chargée des relations avec les usagers.
Donner votre avis, c’est aider le Centre Hospitalier de Royan à améliorer la qualité des soins et des services.
S’EVALUER POUR S’AMELIORER
L’évaluation fait partie intégrante de toute démarche qualité qui consiste à évaluer pour s’améliorer. Cela passe par des audits internes, les indicateurs qualité, les évaluations des pratiques professionnelles, les enquêtes de satisfaction, une évaluation externe = la certification.
Le Centre Hospitalier de Royan certifié par la Haute Autorité de Santé
Conformément à la réglementation en vigueur, l’hôpital se soumet régulièrement (environ tous les 4 ans) à une procédure de certification nationale. Placée sous l’autorité de la Haute Autorité de Santé (HAS), cette expertise mesure le niveau de qualité atteint en évaluant le fonctionnement de l’établissement et ses pratiques, au travers d’une visite réalisée par des professionnels extérieurs et des résultats du suivi d’indicateurs selon les exigences du manuel de certification des établissements de santé.
Le Centre Hospitalier de Royan est certifié depuis août 2005. A l’issue de la dernière visite qui s’est déroulée en février 2017, la Haute Autorité de Santé a prononcé une certification avec une seule recommandation en lien avec le dossier patient. Le rapport de certification du Centre Hospitalier de Royan est accessible sur le site de la Haute Autorité de Santé (
www.has-sante.fr).
Les indicateurs de qualité et de sécurité des soins
Dans le cadre des dispositifs coordonnés par la Haute Autorité de Santé et le Ministère de la Santé, le Centre Hospitalier de Royan évalue chaque année son engagement permanent dans la qualité de la prise en charge des patients, au moyen des indicateurs nationaux applicables à l’ensemble des établissements de santé publics et privés. Ces indicateurs concernent la tenue du dossier du patient, l’évaluation et la prise en charge de la douleur, le dépistage des troubles nutritionnels, la qualité de la lettre de liaison à la sortie, la lutte contre les infections nosocomiales, ...
Les derniers résultats du Centre Hospitalier Royan-Atlantique sont disponibles dans le hall d’accueil de l’établissement, sur la plateforme QualiScope
www.has-sante.fr ou
en cliquant ici.
LA PREVENTION ET LA GESTION DES RISQUES
Le Centre Hospitalier de Royan développe un programme transversal de prévention et de gestion des risques couvrant tous les domaines (risques associés aux soins, sécurité des biens et des personnes, logistiques, techniques, sécurité, …) et les différents acteurs (personnels et usagers).
Un système de déclaration, accessible à tout professionnel en interne, permet l’identification et le signalement d’un risque potentiel ou d’un évènement indésirable. Ce signalement s’accompagne d’une analyse ponctuelle et/ou continue par les professionnels concernés. En découle la définition puis la mise en place d’actions correctives et/ou préventives.
Pour certaines vigilances, des correspondants ont été identifiés dans l’établissement :
- L’infectiovigilance : comprend l’ensemble des mesures spécifiques de surveillance, de prévention et de maîtrise des infections nosocomiales.
- La réactovigilance : est la vigilance des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro qui a pour objet la surveillance des incidents et des risques d’incidents susceptibles d’entraîner des effets néfastes pour la santé des personnes.
- L’hémovigilance : il s’agit d’un ensemble de procédures de surveillance organisées de la collecte du sang et de ses composants, jusqu’au suivi des patients receveurs. L’objectif est de repérer les éventuels effets inattendus ou indésirables de l’utilisation thérapeutique des produits sanguins et d’en prévenir l’apparition.
- La matériovigilance : concerne la surveillance des incidents ou des risques d’incidents résultant de l’utilisation des dispositifs médicaux.
- La pharmacovigilance : elle permet de détecter d’éventuels effets indésirables graves ou inattendus susceptibles d’être liés à l’utilisation d’un médicament.
- La radioprotection : se définit comme « l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes ». Le Centre Hospitalier de Royan est doté d’une personne compétente en radioprotection.
- L’identitovigilance : Il s’agit d’un système de surveillance et de prévention des risques liés à l’identification du patient à toutes les étapes de sa prise en charge.
LA QUALITE DE LA PRISE EN CHARGE : LES INSTANCES DU CENTRE HOSPITALIER
Le Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN)
Ce comité, chargé de l’organisation de la lutte contre les infections nosocomiales, est composé d’une équipe pluridisciplinaire : médecin, biologiste, pharmacien, direction, direction des soins, cadre de santé des services, hygiéniste, médecin du travail, représentant des usagers, … . Il élabore le programme annuel de lutte contre les infections nosocomiales et en décline des actions coordonnées par l’équipe opérationnelle d’hygiène (EOH). Il suit les actions de prévention mises en œuvre et définit les actions correctives et axes d’amélioration si besoin.
L’Equipe Opérationnelle d’Hygiène (EOH)
Elle met en œuvre la politique du comité de lutte contre les infections nosocomiales et participe à l’élaboration de son programme annuel. Ses missions comprennent la surveillance et la prévention des infections associées aux soins, la formation des professionnels, la mise à jour des protocoles et procédures (médicaux et paramédicaux), l’évaluation de leur application et la mise en place d’actions correctives. Elle gère également les phénomènes épidémiques et assure le suivi des indicateurs internes et nationaux.
Le Comité de lutte contre la douleur (CLUD)
Il a pour mission, au sein de l’établissement de santé, d’aider à la définition d’une politique de soins cohérente en matière de prise en charge de la douleur ainsi qu’à la promotion et à la mise en œuvre des actions dans ce domaine. Ce comité a pour rôle de :
proposer, à partir du bilan de l’existant, des objectifs en termes d’amélioration et susciter le développement de plans d’amélioration de la qualité, par l’évaluation, la prévention et le traitement de la douleur,
proposer, organiser, coordonner, évaluer les actions ; audits, guide de travail à l’usage des professionnels de l’établissement,
promouvoir les actions de formation continue des personnels et donner son avis sur les projets d’acquisition de dispositifs médicaux et matériels nécessaires au traitement de la douleur,
assurer la liaison avec la prise en charge des soins palliatifs et les autres problématiques transversales de soins,
établir un bilan annuel des actions engagées,
informer des résultats des actions entreprises dans ce domaine
Le Comité de liaison alimentation et nutrition (CLAN)
Il a vocation à participer par ses avis ou propositions à l’amélioration de la prise en charge nutritionnelle des patients et à la qualité de l’ensemble de la prestation alimentation-nutrition.
Le CLAN participe :
à la définition des actions prioritaires à mener tant dans le domaine de la nutrition que dans celui de la fonction restauration,
à la préparation du programme annuel d’actions en matière d’alimentation et de nutrition ; il s’assure de la coordination et de la cohérence des actions menées au sein de l’établissement,
à la définition des actions de formation continue,
à l’évaluation des actions entreprises et fournit un appui méthodologique aux différents professionnels concernés.
La cellule d’identitovigilance (CIV)
Pilotée par le correspondant d’identitovigilance dans le but de sécuriser l’identité du patient tout au long de sa prise en charge, cette cellule a une mission de réflexion et d’évaluation de la politique d’identitovigilance (actualisation des procédures, suivi des indicateurs, formation du personnel, ...).
Le Comité de Sécurité Transfusionnelle Hospitalière (CSTH)
Le CSTH exerce, en collaboration avec le correspondant d’hémovigilance, une mission générale de coordination sur les questions d’hémovigilance et de sécurité transfusionnelle. Il s’assure de la :
mise en œuvre des règles de sécurité transfusionnelle et des procédures d’hémovigilance,
surveillance du fonctionnement des dépôts de sang,
mise en place d’un programme de formation des personnels en matière de transfusion sanguine.
La Commission Des relations avec les Usagers (CDU)
La principale mission de la Commission des Relations avec les Usagers (CDU) est de veiller au respect des droits des usagers et de faciliter leurs démarches. Elle se réunit régulièrement pour examiner les réclamations des patients.
Elle contribue à l’amélioration de la politique d’accueil et de prise en charge des patients et de leurs proches.
Elle travaille également sur l’élaboration des outils de recueil d’indicateurs de la satisfaction des usagers.
Le Comité de coordination des Vigilances et des Risques (COVIRIS)
En 2010, l’établissement a mis en place le COVIRIS, sous la responsabilité du service Qualité et Gestion des Risques. Il se réunit tous les 2 mois pour impulser et développer des actions d’amélioration autour de la gestion des risques et des fiches de signalement des évènements indésirables.